Mes commentaires se suivent et se ressemblent mais tant pis, Pauline ta newsletter est comme toujours une perle!
Je ne suis pas scénariste mais romancière, et de ce que tu décris, l’ascenseur émotionnel du métier de scénariste est vraiment vertigineux.
Il en faut des nerfs pour tenir jusqu’au bout, merci pour ces techniques super utiles.
Pour l’anecdote, quand j’ai écris mon premier roman il y a 15 ans, j’étais consultante en fiscalité pour une law firm (zéro vie sociale, week-ends passés à La Défense, mépris sans fin de tes boss, le combo habituel). Et un jour, un dimanche matin plus exactement, j’ai décidé d’écrire un roman.
Je me suis dit « si je meurs demain, au moins j’aurais fait ça ». Parce que pour le reste, je ne faisais que produire des rapports et des tableaux de chiffres qui avaient une durée de vie limitée et que j’avais une impression de vacuité phénoménale.
Ça a l’air un peu mélodramatique dis comme cela, mais ça ne l’était pas du tout. Cette révélation a été au contraire un moteur ultra puissant.
Et j’ai donc écrit mon roman policier.
Ça m’a pris deux ans, mais je m’étais juré de le terminer, et je sais que c’est grâce à cela que j’ai tenu encore 2 ans dans cette vie que je détestais.
Cette anecdote n’est pas uniquement là pour parler de moi (même si bien sûr j’adore ça) mais pour dire que dans certains cas, la pression de terminer peut être une formidable source d’énergie et de transformation.
Sur le moment j’étais tellement heureuse de l’avoir fait ! Et c’est quelque chose qui m’a porté des années plus tard vers un changement de vie radical et bien plus en ligne avec moi même 😀
Bonus : si il y a 15 ans mon roman a été rejeté par toutes les maisons d’édition, quand je l’ai auto publié 13 ans plus tard, j’en ai vendu assez pour payer mon loyer pendant un an. Et je le vends encore.
Ça c’était la divine surprise (avec retard) j’ai drôlement bien fait d’aller jusqu’au bout au final.
Amis auteurs, scénaristes etc. accrochez-vous, cela en vaut mille fois la peine !
J'ai un peu commencé comme toi, sans la partie "si je meurs demain, au moins j'aurai fait ça" mais à fond avec le sentiment de vacuité professionnelle !
Donc oui, quand on se crée ou qu'on ressent cette pression de terminer, alors ça peut vraiment être un super moteur. Mais d'expérience c'est difficile de la maintenir sur tous les projets, surtout quand ils ne deviennent plus "les exceptions" dans sa vie, mais la nouvelle norme à produire, encore et toujours... bref, VASTE sujet !
Morceler l'écriture de mon roman en petites étapes est certainement ce qui a permis à mon cerveau de TDAH de tenir le coup jusqu'ici (et ce que je n'avais pas fait sur les projets précédents). Par contre, j'en suis actuellement au stade où je dois tout casser (mon chapitrage) pour tout reconstruire, parce que la première mouture ne fonctionne pas comme je le voudrais. Et j'avoue que je me sens un poil démunie sur ce coup. ^^
Ce qui m'a aidé à terminé mon manuscrit, et pourtant, j'étais absolument contre au départ : faire un plan clair, avec de petites étapes claires et définies, exactement comme tu l'as décrit. Je n'avais jamais réussi à terminer un premier jet auparavant, et c'est ça qui m'a permis d'aller jusqu'au bout malgré les doutes affreux (qui sont d'ailleurs toujours là, eux ils ne partent jamais 😅)
J'adore les articles qui expliquent comment travailler mieux. J'ai lu cette année deux bouquins sur le travail de Cal Newport que tu dois connaître : Deep work et Slow productivity. Certains de ses conseils se rapprochent des tiens, d'autant plus que c'est un professeur/ chercheur/écrivain qui doit donc créer du contenu, comme toi. C'est très intéressant de croiser vos expériences.
Trouver un groupe pour échanger, c'est le plus dur/gratifiant, je pense. Autant, je l'ai en recherche et c'est vraiment un cadeau du ciel, mais pour ce qui est de l'écriture fictionnelle, c'est plus compliqué. Peut-être parce que ça paraît plus intime... Merci pour la ressource du discord ! A réfléchir !
Je n’ai pas encore lu les bouquins de Cal Newport, mais je l’ai beaucoup écouté en podcast, et j’aime assez sa philosophie en effet !
Ce que j’aime bien dans l’entraide du FDA c’est que même si tu ne confies pas ce qu’il y a de plus intime, tout le monde comprend ce que tu traverses en termes de doutes et difficultés. Chacun a son petit jardin mais tout le monde comprend les problèmes de jardinage somme toute 😅
Après c’est tellement compliqué car on peut aimer courir 20 mn, comme ça, pour se décrasser, mais pas un marathon. Mais si on veut pouvoir vivre de son écriture, je crois qu’on n’a pas le choix !
Mes commentaires se suivent et se ressemblent mais tant pis, Pauline ta newsletter est comme toujours une perle!
Je ne suis pas scénariste mais romancière, et de ce que tu décris, l’ascenseur émotionnel du métier de scénariste est vraiment vertigineux.
Il en faut des nerfs pour tenir jusqu’au bout, merci pour ces techniques super utiles.
Pour l’anecdote, quand j’ai écris mon premier roman il y a 15 ans, j’étais consultante en fiscalité pour une law firm (zéro vie sociale, week-ends passés à La Défense, mépris sans fin de tes boss, le combo habituel). Et un jour, un dimanche matin plus exactement, j’ai décidé d’écrire un roman.
Je me suis dit « si je meurs demain, au moins j’aurais fait ça ». Parce que pour le reste, je ne faisais que produire des rapports et des tableaux de chiffres qui avaient une durée de vie limitée et que j’avais une impression de vacuité phénoménale.
Ça a l’air un peu mélodramatique dis comme cela, mais ça ne l’était pas du tout. Cette révélation a été au contraire un moteur ultra puissant.
Et j’ai donc écrit mon roman policier.
Ça m’a pris deux ans, mais je m’étais juré de le terminer, et je sais que c’est grâce à cela que j’ai tenu encore 2 ans dans cette vie que je détestais.
Cette anecdote n’est pas uniquement là pour parler de moi (même si bien sûr j’adore ça) mais pour dire que dans certains cas, la pression de terminer peut être une formidable source d’énergie et de transformation.
Sur le moment j’étais tellement heureuse de l’avoir fait ! Et c’est quelque chose qui m’a porté des années plus tard vers un changement de vie radical et bien plus en ligne avec moi même 😀
Bonus : si il y a 15 ans mon roman a été rejeté par toutes les maisons d’édition, quand je l’ai auto publié 13 ans plus tard, j’en ai vendu assez pour payer mon loyer pendant un an. Et je le vends encore.
Ça c’était la divine surprise (avec retard) j’ai drôlement bien fait d’aller jusqu’au bout au final.
Amis auteurs, scénaristes etc. accrochez-vous, cela en vaut mille fois la peine !
J'ai un peu commencé comme toi, sans la partie "si je meurs demain, au moins j'aurai fait ça" mais à fond avec le sentiment de vacuité professionnelle !
Donc oui, quand on se crée ou qu'on ressent cette pression de terminer, alors ça peut vraiment être un super moteur. Mais d'expérience c'est difficile de la maintenir sur tous les projets, surtout quand ils ne deviennent plus "les exceptions" dans sa vie, mais la nouvelle norme à produire, encore et toujours... bref, VASTE sujet !
Morceler l'écriture de mon roman en petites étapes est certainement ce qui a permis à mon cerveau de TDAH de tenir le coup jusqu'ici (et ce que je n'avais pas fait sur les projets précédents). Par contre, j'en suis actuellement au stade où je dois tout casser (mon chapitrage) pour tout reconstruire, parce que la première mouture ne fonctionne pas comme je le voudrais. Et j'avoue que je me sens un poil démunie sur ce coup. ^^
Ce qui m'a aidé à terminé mon manuscrit, et pourtant, j'étais absolument contre au départ : faire un plan clair, avec de petites étapes claires et définies, exactement comme tu l'as décrit. Je n'avais jamais réussi à terminer un premier jet auparavant, et c'est ça qui m'a permis d'aller jusqu'au bout malgré les doutes affreux (qui sont d'ailleurs toujours là, eux ils ne partent jamais 😅)
Mais tellement ! « Petit à petit, l’oiseau fait son nid »
J'adore les articles qui expliquent comment travailler mieux. J'ai lu cette année deux bouquins sur le travail de Cal Newport que tu dois connaître : Deep work et Slow productivity. Certains de ses conseils se rapprochent des tiens, d'autant plus que c'est un professeur/ chercheur/écrivain qui doit donc créer du contenu, comme toi. C'est très intéressant de croiser vos expériences.
Trouver un groupe pour échanger, c'est le plus dur/gratifiant, je pense. Autant, je l'ai en recherche et c'est vraiment un cadeau du ciel, mais pour ce qui est de l'écriture fictionnelle, c'est plus compliqué. Peut-être parce que ça paraît plus intime... Merci pour la ressource du discord ! A réfléchir !
Je n’ai pas encore lu les bouquins de Cal Newport, mais je l’ai beaucoup écouté en podcast, et j’aime assez sa philosophie en effet !
Ce que j’aime bien dans l’entraide du FDA c’est que même si tu ne confies pas ce qu’il y a de plus intime, tout le monde comprend ce que tu traverses en termes de doutes et difficultés. Chacun a son petit jardin mais tout le monde comprend les problèmes de jardinage somme toute 😅
D'accord à 3000% avec ce post ! C'est ce que j'essaie de faire comprendre à mes amis créatifs qui peinent à rester l'endurant 🙏
Après c’est tellement compliqué car on peut aimer courir 20 mn, comme ça, pour se décrasser, mais pas un marathon. Mais si on veut pouvoir vivre de son écriture, je crois qu’on n’a pas le choix !
Merci beaucoup pour ce post vraiment très intéressant 🙏🏻
En espérant qu’il puisse être utile ! 😊
Le lien pour rejoindre le forum des auteurs sur Discord ne semble pas être le bon : en voici un autre : https://discord.gg/forum-des-auteurs-573503204751573005