Merci pour cet article très inspirant :) Je découvre juste le site et viens de m'abonner à la newsletter, hâte de lire d'autres sujets !
La réflexion m'a fait penser à l'écrivain Arthur Keller. Je ne me suis plus trop renseignée à ce sujet dernièrement, mais je sais qu'il a travaillé (et travaille sans doute encore aujourd'hui) sur le story-telling, ou comment embarquer les citoyens en présentant des futurs désirables. Il donnait (et peut-être donne encore) des conférences à ce sujet.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'exemple de la politique pour ce qui est le confrontation de deux visions "positives" (Avec des GROS guillemets hein) Chaque parti imagine que sa vision est la bonne pour le bien collectif.
En sommes c'est sur ces principes que Megalopolis de Coppola est basé. Le conflit vient d'abord de la vision du futur de deux hommes. (Qui est aussi la vision du monsieur quand on regarde ses interviews et son travail depuis des décennies. OUI j'aime beaucoup le cinéma de Coppola. Oui je pense que Megalopolis mérite une deuxième chance. Oui je m'égare)
Grâce à ce Feat, Geronimo gagne un lecteur en plus :)
Si j'arrive déjà a bout d'une V2 un peu plus élaborée de celui en cours je serai déjà heureux ^^
Et justement il se base sur une vision positive. En gros le protagoniste voit qu'il y a une issu positive possible à sa vie.
C'est ce que j'essai de mettre dans tous mes projets, cette part de nous indissociable dans nos écrit. Pour moi c'est l'espoir et l'alternative positive.
D'un côté, je ne suis pas d'accord avec tous les arguments qui expliquent le succès des dystopies (je pense qu'il serait bien de creuser via les neurosciences, et vous omettez plein de succès non dystopiques pour forcer la demi, c'est un peu vicieux)...
Et de l'autre côté, et c'est le plus important. l'ensemble de votre lettre commune est super riche et enthousiasmant ! Votre travail est inspirant et ça fait du bien.
Super intéressant cette lettre, Pauline ! Ce parti-pris tourné vers l'optimisme et l'espoir c'est vraiment l'ADN du solar punk, et je trouve que ce genre de courants artistiques/littéraires est tellement important à notre époque !
Mais tellement, de toute manière pour moi c’est simple : depuis le Covid je ne peux plus voir ou lire de dystopies ou de drames 💅🏻
(Après c’est sûr que ça demande pas mal de jus de cerveau car naturellement il est branché pour envisager le futur ou le conflit en 100% drama et negatividade)
Super intéressant, et je me rends compte que je pensais avoir écrit une dystopie avec LSB mais que clairement il rentre dans tous les "critères" (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça) de l'utopie. Je m'interroge juste sur la pertinence de ce terme parce que étymologiquement comme historiquement, ça renvoie à des choses précises et notamment à un genre littéraire issu du courant humaniste (coucou Thomas More) dont les textes sont entre l'essai et la fiction et dans lequel il ne reste qu'assez peu de conflits parce que la majorité des dilemmes (collectifs en tout cas) ont été résolus : et le texte ne sert "que" à exposer comment ça été fait. Ça me semble assez peu correspondre aux enjeux exposés ici, je me demande s'il ne faudrait pas carrément un nouveau terme pour nommer ce genre, peut-être "dystopie positive" ? 🤔
Bonne remarque ! C’est clair que si on essaie d’écrire un nouveau territoire narratif, il mériterait peut-être son propre nom. “Dystopie positive” ? Pas mal, mais encore très accroché à l’ancien paradigme... Uchronie positive ? Bref, affaire à suivre :)
Pour faire un lien littéraire, je crois que c’est pour ça que j’ai tant aimé Paresse pour tous d’Hadrien Klent. A priori seul roman que j’ai lu sur ce mode narratif. Et ça fait du bien !!
Peut-être que je me trompe alors ! Mais en tout cas, si des auteur·ices voulaient s’en emparer, ils et elles auraient beaucoup moins de bâtons dans les roues que des scénaristes je pense 😩
Hyper interessant cette lettre ! Adepte des dystopies, je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. Ceci dit, la frontière me paraît fine entre dystopie et utopie : quand je lis tes exemples (l’optimisation des naissances, l’oubli impossible, les émotions négatives bloquées), ça me fait froid dans le dos…
Ça me fait penser aussi à une autre structure : un monde utopique qui fonctionne bien, l’arrivée d’un élément perturbateur qui risque de remettre tout en question.
En tout cas c’était un plaisir de lire cette collaboration !
Passionnant ! Tellement politique cet article. Cela me rappelle l’essai de Sarah Durieux « Militer à tout prix » qui montre l’importance de passer par le positif dans le langage pour impulser un changement durable. Continuons en changeant nos histoires !
Top, je signe aussi out de suite ! Merci à vous deux, ça vient alimenter mes réflexions :) et à ce propos, une lecture entbousiasmante et revigorante de ce genre a été "Histoire de moine et de robot" de Becky Chambers. On est sur une société très alternative mais franchement, j'y vivrai avec grand plaisir !
Et j'adore la dystopie (HG forever), mais il nous faut du positif, et vite !
J'ai un projet de roman utopique dans mes tiroirs, sur la base de l'idée 1. Ce n'est pas pour tout de suite, je le laisse encore mûrir, mais cette newsletter me conforte dans mon choix d'y réfléchir plus sérieusement.
Merci pour cet article très inspirant :) Je découvre juste le site et viens de m'abonner à la newsletter, hâte de lire d'autres sujets !
La réflexion m'a fait penser à l'écrivain Arthur Keller. Je ne me suis plus trop renseignée à ce sujet dernièrement, mais je sais qu'il a travaillé (et travaille sans doute encore aujourd'hui) sur le story-telling, ou comment embarquer les citoyens en présentant des futurs désirables. Il donnait (et peut-être donne encore) des conférences à ce sujet.
Je vais me renseigner, merci !
Comme chaque semaine, j’ai tout lu, ces conseils concrets sont précieux (je suis toujours aussi fan du ton) 💫
Merci beaucoup ! ☺️
J’ai beaucoup aimé ton dernier numéro aussi !
Oh, merci 🤗
Encore un banger ! Et en doublé qui plus est.
J'ai beaucoup aimé cette approche.
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'exemple de la politique pour ce qui est le confrontation de deux visions "positives" (Avec des GROS guillemets hein) Chaque parti imagine que sa vision est la bonne pour le bien collectif.
En sommes c'est sur ces principes que Megalopolis de Coppola est basé. Le conflit vient d'abord de la vision du futur de deux hommes. (Qui est aussi la vision du monsieur quand on regarde ses interviews et son travail depuis des décennies. OUI j'aime beaucoup le cinéma de Coppola. Oui je pense que Megalopolis mérite une deuxième chance. Oui je m'égare)
Grâce à ce Feat, Geronimo gagne un lecteur en plus :)
Oui tu vas avoir une nouvelle idée de projet ? 😚
Si j'arrive déjà a bout d'une V2 un peu plus élaborée de celui en cours je serai déjà heureux ^^
Et justement il se base sur une vision positive. En gros le protagoniste voit qu'il y a une issu positive possible à sa vie.
C'est ce que j'essai de mettre dans tous mes projets, cette part de nous indissociable dans nos écrit. Pour moi c'est l'espoir et l'alternative positive.
Devine qui a eu une nouvelle idée mdrr
Tu es un démon positif mouahah !
Merci !
D'un côté, je ne suis pas d'accord avec tous les arguments qui expliquent le succès des dystopies (je pense qu'il serait bien de creuser via les neurosciences, et vous omettez plein de succès non dystopiques pour forcer la demi, c'est un peu vicieux)...
Et de l'autre côté, et c'est le plus important. l'ensemble de votre lettre commune est super riche et enthousiasmant ! Votre travail est inspirant et ça fait du bien.
Bravo à tous les deux ✨🙂
Super intéressant cette lettre, Pauline ! Ce parti-pris tourné vers l'optimisme et l'espoir c'est vraiment l'ADN du solar punk, et je trouve que ce genre de courants artistiques/littéraires est tellement important à notre époque !
Mais tellement, de toute manière pour moi c’est simple : depuis le Covid je ne peux plus voir ou lire de dystopies ou de drames 💅🏻
(Après c’est sûr que ça demande pas mal de jus de cerveau car naturellement il est branché pour envisager le futur ou le conflit en 100% drama et negatividade)
Je me note précieusement le FAQ pour mes prochains ateliers d'écritures de nouvelles d'anticipation optimiste avec mes groupes d'étudiant·es !
Ça me fait beaucoup penser à la théorie de la fiction-panier de Ursula K. Le Guin, j'adore !
Ils seront peut-être plus sceptiques que le président du FC Dystopie, tu me diras !
Super intéressant, et je me rends compte que je pensais avoir écrit une dystopie avec LSB mais que clairement il rentre dans tous les "critères" (je ne sais pas si on peut appeler ça comme ça) de l'utopie. Je m'interroge juste sur la pertinence de ce terme parce que étymologiquement comme historiquement, ça renvoie à des choses précises et notamment à un genre littéraire issu du courant humaniste (coucou Thomas More) dont les textes sont entre l'essai et la fiction et dans lequel il ne reste qu'assez peu de conflits parce que la majorité des dilemmes (collectifs en tout cas) ont été résolus : et le texte ne sert "que" à exposer comment ça été fait. Ça me semble assez peu correspondre aux enjeux exposés ici, je me demande s'il ne faudrait pas carrément un nouveau terme pour nommer ce genre, peut-être "dystopie positive" ? 🤔
Bonne remarque ! C’est clair que si on essaie d’écrire un nouveau territoire narratif, il mériterait peut-être son propre nom. “Dystopie positive” ? Pas mal, mais encore très accroché à l’ancien paradigme... Uchronie positive ? Bref, affaire à suivre :)
Pour faire un lien littéraire, je crois que c’est pour ça que j’ai tant aimé Paresse pour tous d’Hadrien Klent. A priori seul roman que j’ai lu sur ce mode narratif. Et ça fait du bien !!
Je pense que la littérature est bien plus précurseuse que le cinéma pour ces nouveaux modes narratifs pour plein de raisons !
Il faut que je me penche plus sur le sujet alors car les exemples ne me viennent pas facilement en tête 🙃
Peut-être que je me trompe alors ! Mais en tout cas, si des auteur·ices voulaient s’en emparer, ils et elles auraient beaucoup moins de bâtons dans les roues que des scénaristes je pense 😩
Ça me semble trop injustement vrai 🙏
Hyper interessant cette lettre ! Adepte des dystopies, je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. Ceci dit, la frontière me paraît fine entre dystopie et utopie : quand je lis tes exemples (l’optimisation des naissances, l’oubli impossible, les émotions négatives bloquées), ça me fait froid dans le dos…
Ça me fait penser aussi à une autre structure : un monde utopique qui fonctionne bien, l’arrivée d’un élément perturbateur qui risque de remettre tout en question.
En tout cas c’était un plaisir de lire cette collaboration !
Passionnant ! Tellement politique cet article. Cela me rappelle l’essai de Sarah Durieux « Militer à tout prix » qui montre l’importance de passer par le positif dans le langage pour impulser un changement durable. Continuons en changeant nos histoires !
✊🏻
Top, je signe aussi out de suite ! Merci à vous deux, ça vient alimenter mes réflexions :) et à ce propos, une lecture entbousiasmante et revigorante de ce genre a été "Histoire de moine et de robot" de Becky Chambers. On est sur une société très alternative mais franchement, j'y vivrai avec grand plaisir !
Je note la référence, merci !
Merci, mais alors MERCI !
Et j'adore la dystopie (HG forever), mais il nous faut du positif, et vite !
J'ai un projet de roman utopique dans mes tiroirs, sur la base de l'idée 1. Ce n'est pas pour tout de suite, je le laisse encore mûrir, mais cette newsletter me conforte dans mon choix d'y réfléchir plus sérieusement.
Brillant. Comme toujours.
Merci. Aide précieuse.
Merci beaucoup Christine ! ☺️