Et si l’utopie devenait votre meilleur moteur narratif ? (la preuve en deux méthodes)
# 68 - ... une collab Geronimo x tchik tchak pour renouveler nos imaginaires et écrire des futurs désirables
Hello 👋🏼
Bienvenue dans ce numéro 68 de tchik tchak !
Pour rappel, tchik tchak c’est la newsletter sur l’écriture avec des solutions & des idées. Elle s’adresse à tous ceux qui sont curieux et qui veulent écrire, professionnellement ou non, que ce soit des histoires ou des scénarios.
Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas encore,
est auteur, scénariste, et créateur de la newsletter spécialisée sur les nouveaux récits. Car oui, Thibaut en est convaincu : le changement commence par les histoires qu’on raconte.Comme je partage cette conviction (et que je porte toujours fièrement ma casquette de dramaturgeek qui aime tout décortiquer pour en faire des outils concrets), notre collaboration n’était qu’une question de temps — et ce temps est venu.
Ce qu’on vous a préparé :
🌀 En première partie, Thibaut va nous éclaircir sur pourquoi on adore regarder des fictions qui nous présentent un avenir flippant, pourquoi c’est un piège et comment y échapper.
🧰 En deuxième partie, deux méthodes concrètes tchik tchak pour écrire des utopies aussi efficaces narrativement que des dystopies.
Comme dit Thibaut, “L’avenir appartient à ceux qui racontent de belles histoires, alors au boulot !”, je lui laisse donc la parole pour cette première partie et on se retrouve ensuite, bonne lecture !
1. Pourquoi on aime tant voir le monde brûler ?
Parce que ça marche !
En fiction, l’apocalypse est ultra efficace : elle crée du stress, du suspense et donne envie d’enchaîner les épisodes.
Dans Black Mirror, The Last of Us, Hunger Games, Blade Runner, Mad Max ou encore The Walking Dead, le taff des scénaristes est “relativement simple” : il consiste à imaginer un futur aussi flippant que possible, de confier une mission impossible à ses protagonistes et de raconter toutes les pires galères qui leur arrive pour tenter de l’accomplir.
En gros, la planète part en cacahuètes, ça rime et le public adore ça (nous compris).
Ces dystopies ont tout pour plaire à nos cerveaux câblés pour le stress : des écosystèmes qui s’effondrent, des systèmes qui oppressent, des héros seuls contre tous. Elles sont intenses, brutales et addictives. Elles offrent un défouloir à nos peurs, un miroir déformant à nos sociétés.
Bref, ce sont de supers sujets de fiction.
Mais à force de plonger dans ces mondes en ruines, on a intégré une idée sournoise : ce qui est palpitant est forcément noir. Et plus grave encore : ce qui est lumineux est forcément ennuyeux.
Car à force de se nourrir de dystopies, on n’arrive plus à imaginer un monde qui va mieux. C’est de plus en plus difficile pour nous d’imaginer un futur dans lequel la plupart des défis d’aujourd’hui sont résolus.
Pourtant, utiliser le pouvoir des histoires pour montrer ce genre d’avenir, c’est indispensable si on veut créer du désir, nourrir l’espoir, et donner envie d’agir.
Sans histoires qui donnent envie, pas d’élan collectif. Sans désir, pas d’action. Sans action, pas de futur souhaitable. Pas de futur souhaitable, pas de futur souhaitable.
Raconter ce futur, c’est donc le premier pas pour lui donner une chance d’exister.
2. Et si le problème venait de nos réflexes narratifs ?
En fiction, le mal est un excellent moteur narratif : un bon méchant, un bon désastre, une bonne dictature sont toujours une base dramaturgique efficace. Simple, basique.
Le problème, c’est que c’est devenu un réflexe et que comme tout réflexe, ça nous empêche d’innover. On l’a vu avec Don’t Look Up : même quand on veut parler du déni face au dérèglement climatique, on finit par retomber dans la satire désabusée.
Résultat : le collectif devient suspect, le compromis devient tiède, le futur lumineux devient… chiant.
Mais c’est faux ! C’est juste qu’on n’a pas encore appris à écrire avec l’envie comme moteur narratif, au lieu de la peur. Et si ce n’était pas la fin du monde qui faisait une bonne histoire ? Mais la complexité du monde à construire ?
3. C’est le moment de changer de carburant
Imaginez une histoire où le but n’est pas de survivre, mais de bâtir quelque chose d’inédit. Un monde où les conflits ne sont pas dus à la haine, mais aux visions opposées du bien. Un monde où la tension ne vient pas d’un ennemi… mais d’un choix collectif difficile.
Ce sont d’ailleurs des questions soulevées par quelques-unes des meilleures fictions de ces dernières années :
Dans Ted Lasso : et si la bienveillance devenait une arme stratégique dans un monde cynique ?
Le Ministère du Futur : et si sauver la planète exigeait de concilier justice, diplomatie, science, et actions radicales ?
Captain Fantastic : et si éduquer ses enfants devenait un acte révolutionnaire ?
Là où les dystopies provoquent de l’adrénaline, ces récits provoquent de l’engagement. On n’a pas envie de fuir ces mondes, on a envie d’en faire partie !
On a besoin de plus de références pop culture comme celles-ci, qui incarnent la mobilisation, la coopération, le conflit de valeurs qui ne vire pas au chaos.
Bref, on a besoin de changer de carburant, de passer de la peur au désir.
La peur crée de l’inaction, du repli, du déni et incite à attendre un héros providentiel, un miracle ou une solution magique.
En créant du désir pour l’avenir grâce au pouvoir des histoires, je suis persuadé qu’on peut mobiliser collectivement des millions de personnes.
Spoiler alert : ce type d’histoire n’est pas chiant du tout.
4. La raison d’être de Geronimo
Aujourd’hui, quand on parle d’écologie, de justice sociale ou de démocratie, le récit dominant c’est celui de l’effondrement. Bien sûr qu’il a sa place pour nous alerter des immenses défis auxquels nous faisons face ! Mais il ne suffit plus.
Si on veut que les gens se lèvent, s’engagent, rêvent… Il faut leur donner envie, pas juste leur faire peur. Le film Demain l’a montré : une narration qui s’appuie sur des solutions peut embarquer des millions de spectateurs.
Alors oui, on peut écrire un futur désirable aussi palpitant qu’une dystopie. Mais ça demande de changer de lunettes, de sortir des automatismes narratifs et d’oser un autre type de suspense : celui du choix, du lien et du collectif.
N’oubliez pas :
Un récit peut être captivant même s’il se passe dans un monde qui va mieux.
On peut faire monter la tension sans faire tomber des bombes.
On peut créer du conflit entre deux visions du Bien, pas uniquement entre le Bien et le Mal.
Qu’est-ce qu’on attend pour écrire des histoires qui donnent envie de se lever le matin ? L’avenir appartient à ceux qui racontent de belles histoires !
Si ça vous semble fumeux, pas de panique ! Pauline va vous partager deux recettes tchik tchak pour raconter des récits de futurs désirables à haute tension.
Assez parlé, je lui passe le micro.
Merci Thibaut ! Je vais commencer par vous partager un truc que j’entends très souvent chez les gens un peu trop branchés sur Black Mirror :
“Mais s’il n’y a pas de guerre, pas de totalitarisme, pas de catastrophe… c’est qu’il ne se passe rien, non ?”
Tout à fait, sans mort, misère ni dictature, comment voulez-vous qu’on tienne 90 minutes ? Remettez les dictateurs, balancez les zombies, et qu’on rase une ville ou deux, qu’on ait au moins un Acte II correct.
Blague à part, la dystopie est devenue un réflexe, et pour cause : elle s’appuie sur nos peurs primitives et c’est terriblement efficace narrativement. Seulement, si on veut imaginer un futur dans lequel on aspire à vivre, on se retrouve vite coincé.
Comme le dit Thibaut, on a fini par croire que ce qui est palpitant est forcément noir, et que le lumineux est condamné à être chiant. Mais l’ennui, ce n’est pas l’utopie en elle-même.
L’ennui, c’est de ne pas savoir comment générer du suspense sans tout faire s’effondrer.
Alors ce que je vous propose ici, ce ne sont pas des théories, ce sont deux vraies mécaniques de narration à tester, à détourner, à secouer. Deux idées de structures et de récits à haute tension dans un monde désirable.
Idée 1 : et si la tension ne venait pas d’un monde qui s’effondre, mais d’un monde qu’il faut construire ensemble… avant qu’il ne soit trop tard ?
Dans une dystopie, tout le monde fuit quelque chose.
Ce que je vous propose avec cette première idée, c’est que tout le monde court vers quelque chose — et ça va être ça, la source du conflit.
Le suspense et la tension viennent de la nécessité absolue de coordination, dans un monde où chacun détient une partie de la solution, mais où personne ne peut réussir seul et où l’échec collectif est possible même si personne ne veut faire échouer le projet.
Comme le rappelle Thibaut, ce n’est pas le mal qui est nécessaire à l’histoire… c’est le conflit. Et le conflit, ici, vient de la coordination impossible entre bonnes volontés.
👀 En un coup d’oeil, voici ce que cette méthode change dans la structure de l’histoire
Pas de héros solitaire ➝ mais une intelligence collective
Pas d’antagoniste malveillant ➝ mais des frictions culturelles, idéologiques, logistiques
Pas une menace de destruction ➝ mais un risque de rendez-vous manqué avec le progrès
🛠️ Comment ça marche (la méthode tchik tchak) :
Fixez un objectif enthousiasmant mais complexe : un projet global qui incarne un bond en avant (ex : créer une énergie propre, une langue universelle, une symbiose inter-espèces, soigner une mémoire collective traumatisée, éradiquer le fascisme, etc.)
Fixez une deadline interne à l’histoire : la tension monte non pas parce que le monde se désintègre, mais parce qu’on pourrait rater l’occasion du siècle (ex : un créneau technologique, une fenêtre diplomatique, une prototype à stabiliser, une fenêtre orbitale ou que sais-je)
Fragmentez les compétences : chaque personnage ou groupe détient une compétence, une info, une ressource clé, une techno, etc.
Créez des obstacles non malveillants mais réels : frictions culturelles, égo, peurs, visions divergentes, vieux désaccords (ex : des ingénieurs veulent industrialiser, des artistes veulent ritualiser, des anciens refusent toute standardisation, la société quoi)
Faites monter la tension : le suspense basé sur la coordination (et non l’opposition). Chaque étape nécessite un alignement complexe, et l’échec est possible sans sabotage (ex : chaque tentative d’accord fait émerger de nouveaux désaccords, la deadline approche, les risques de récupération privée augmentent)
✅ Pourquoi ça fonctionne : parce qu’on crée une tension dramatique engageante mais non violente, fondée sur la complémentarité, la communication, les micro-défaillances humaines… et une course contre la montre.
Un projet enthousiasmant + une deadline vitale + des alliés qui ne se comprennent pas = une bombe à retardement, version coopérative.
Le suspense ne vient pas d’un sabotage, mais de l’impossibilité à s’accorder à temps. C’est le collectif lui-même qui devient la source de tension dramatique. Et si vous aimez la comédie, c’est un vivier à blagues et à situations absurdes sans fin ; c’est le cauchemar de l’efficacité, version coopérative.
Voilà comment le conflit peut naître de la coordination nécessaire. Mais il existe un autre ressort majeur pour créer un suspense positif : le dilemme.
Idée 2 : et si le cœur du suspense, ce n’était pas le chaos… mais le dilemme ?
Dans une utopie, tout fonctionne bien.
Mais que se passe-t-il quand deux valeurs positives entrent en collision ?
Quand il faut choisir entre la transparence totale et le droit à l’intimité, entre l’immortalité et la continuité de l’évolution humaine, entre la mémoire collective et le droit à l’oubli ?
Ici, on explore un nouveau type de conflit narratif : choisir entre deux bonnes voies, qui ne mènent pas au même monde.
Le suspense repose ici sur une décision à prendre. Il est philosophique et collectif. Pas une lutte pour survivre, mais une lutte pour choisir la direction que prendra le monde.
👀 En un coup d’oeil, voici ce que cette méthode change dans la structure de l’histoire
Pas de solution évidente ➝ mais des choix à conséquences
Pas d’antagonisme simpliste ➝ mais un conflit entre valeurs légitimes mais irréconciliables
Pas de résolution par le triomphe ➝ mais par l’arbitrage (parfois douloureux) qui redéfinit l’utopie
🛠️ Comment ça marche (la méthode tchik tchak) :
Définissez un monde fonctionnel reposant sur plusieurs valeurs fortes (ex : la transparence absolue qui cohabite avec une longévité généralisée tout en garantissant un équilibre entre nature et technologie, etc.)
Faites émerger un dilemme inédit : une nouvelle technologie, une situation sociale, une évolution qui force à choisir (ex : une IA propose d’optimiser les naissances, un médicament bloque les émotions négatives, un archivage total rend l’oubli impossible, etc.)
Créez des personnages porteurs de ces visions : tous sincères, tous légitimes (ex : une militante du libre arbitre face à un scientifique pro-optimisation, une juge face à un philosophe de la mémoire)
Structurez l’histoire comme une montée en dilemmes : chaque décision rend la suivante plus difficile (ex : les premières décisions sont au niveau local, puis on passe sur un débat national, puis à un vote planétaire ; chaque choix limitant les options suivantes) (un peu comme dans ces livres dont vous êtes le héros)
Maintenez l’ambiguïté jusqu’au bout. Il n’y aura pas de “bonne” réponse. Juste un futur à choisir (ex : chaque solution implique une perte réelle ; même la meilleure option comporte une fracture ; sociale, intime, culturelle)
✅ Pourquoi ça fonctionne : parce que c’est un récit stimulant par sa charge éthique, où la tension dramatique ne repose plus sur l’effondrement, mais sur la construction.
Des bonnes intentions + des valeurs incompatibles + 8 milliards d’avis = le Conseil des Jedi en burn-out.
On n’attend pas la catastrophe, on attend la décision qui va redessiner les contours de l’utopie : un choix profond, complexe, aux implications durables.
Et l’utopie n’est jamais remise en cause, mais transformée à chaque décision, comme un organisme vivant qui évolue à chaque dilemme. C’est juste un choix entre deux avenirs désirables, mais incompatibles, pour un monde à reconfigurer, réinventer, repositionner.
Le suspense ne vient pas de ce qu’on va perdre, mais de ce qu’on peut devenir.
💬 Pour résumer, je réponds aux "Oui mais…" préférés du président du FC Dystopie
Président du FC Dystopie : Oui mais sans méchant, il n’y a plus de tension, non ?
Capitaine Utopitch : La tension ne vient plus d’un antagoniste malveillant, mais des frictions entre bonnes volontés, des risques de désaccord, de la difficulté à s’aligner à temps. On repart sur des bons conflits d’humains qui galèrent à se mettre d’accord MAIS dans un futur qui fait envie, et ça, ça fait plaisir.
Président du FC Dystopie : Oui mais si tout le monde veut le bien, où est le conflit ?
Capitaine Utopitch : Entre plusieurs “biens”, il y a toujours des visions différentes. C’est la collision de ces valeurs positives (ex : intimité vs transparence, longévité vs renouvellement, beurre doux vs beurre demi-sel) qui crée un vrai suspense. Car le vrai suspense, c’est quand il faut choisir, d’autant plus quand toutes les options ont du panache.
Président du FC Dystopie : Oui mais un monde plus lumineux n’est-il pas fondamentalement ennuyeux ?
Capitaine Utopitch : J’apprécie la rime, mais non. Et perso, voir des gens un peu fous-gentils galérer à construire un monde désirable, avec des deadlines, des décisions collectives et des désaccords philosophiques profonds, je signe tout de suite. Le drame ne vient pas du fait que l’on risque de mourir, mais du fait que l’on risque de rater l’occasion de faire mieux (ce que tu peux voir comme une petite mort en soi si VRAIMENT tu en as besoin).
Président du FC Dystopie : Oui mais est-ce que je vais réussir à vendre ce projet à un diffuseur ?
Capitaine Utopitch : Certainement que non, mais ce n’est lié ni à toi, ni au projet, mais à des forces obscures qui nous dépassent, donc autant écrire un projet qui propose du neuf avec panache !
Président du FC Dystopie : Ok, j’adore le panache, tu m’as eu, Capitaine Utopitch.
En tant que scénariste, je ne vais pas faire la fine bouche sur les dystopies. Bien menées, elles réveillent, secouent, et nous gardent vigilants.
Mais si on veut vraiment élargir notre horizon narratif, il va falloir rouvrir notre palette au-delà de l’effondrement, et réaliser que ce n’est pas l’utopie qui est “fade” ou “niaise” narrativement.
C’est le fait qu’on cherche à la raconter avec des outils faits pour l’effondrement.
Du coup oui, ça ne fonctionne pas, et on se dit que c’est de la faute de cette bonne vieille utopie sur qui tout glisse.
Mais dès qu’on change d’angle (dès qu’on déplace le conflit sur la coordination, le dilemme, la friction entre visions du bien, bref sur la construction et non la destruction) tout devient à nouveau tendu, palpitant - et surtout profondément humain.
Des humains pleins de contradictions, de traumas, d’excentricités, de visions généreuses mais pas toujours compatibles. C’est là que le récit respire, que la tension se joue… et que la comédie surgit.
Ce sont leurs maladresses, leurs certitudes, leurs doutes qui allument la mèche dramatique ou qui font tout exploser à cause d’un détail absurde (après vous n’êtes pas obligé de tendre vers la comédie, mais moi c’est mon dada).
Dans tout récit, le moteur, ce sont les personnages et il en est de même pour l’utopie.
Leurs différences, leurs ego, leurs croyances, leurs élans, leurs blocages c’est tout ce qu’il faut pour écrire, rire, et faire vibrer une utopie.
Alors testons. Tentons. Jouons avec ces nouvelles tensions.
Des tensions constructives. Des conflits d’opportunité. Des décisions qui déchirent ; même quand personne ne veut faire de mal. Des récits qui donnent envie de s’impliquer, de construire, d’espérer.
Bref, des récits à suspense positif.
Je travaille d’ailleurs sur une sorte d’essai à la tchik tchak pour pousser plus loin ces réflexions et offrir d’autres méthodes concrètes pour réinventer la dramaturgie dans le cadre de ces nouveaux récits.
Ces deux idées ne sont qu’un (tout) petit avant-goût de ce que j’y développe.
📚 👩🏻🏫 Donc si vous êtes dans l’édition ou que vous souhaitez organiser une conférence ou un atelier autour de ces sujets, n’hésitez pas à m’écrire en répondant directement à ce mail !
J’espère que vous avez apprécié ce numéro en collaboration avec
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Pour aller plus loin
La série d’articles pour la Revue de la cité que j’ai écrite sur Comment les scénaristes réinventent la politique avec une approche utopique, dystopique, humoristique, et à travers les yeux des opprimé·es.
Dans le prochain tchik tchak…
… on va partir sur une mini exploration en 3 parties du triptyque narratif Promesse ➝ Progrès ➝ Résolution pour être sûr de se mettre notre public dans la poche.
À la semaine prochaine !
Pauline
Merci pour cet article très inspirant :) Je découvre juste le site et viens de m'abonner à la newsletter, hâte de lire d'autres sujets !
La réflexion m'a fait penser à l'écrivain Arthur Keller. Je ne me suis plus trop renseignée à ce sujet dernièrement, mais je sais qu'il a travaillé (et travaille sans doute encore aujourd'hui) sur le story-telling, ou comment embarquer les citoyens en présentant des futurs désirables. Il donnait (et peut-être donne encore) des conférences à ce sujet.
Comme chaque semaine, j’ai tout lu, ces conseils concrets sont précieux (je suis toujours aussi fan du ton) 💫